vendredi 1 mai 2020

immersion dans les services réanimation Covid des hôpitaux de Marseille

au coeur du dispositif Covid-19 des hôpitaux de Marseille, dans les différents services de réanimation des hôpitaux de la Timone, de la Conception et Nord, ce qui m'a le plus marqué c'est sans doute le dévouement, l'abnégation et l'altruisme dont font preuve tous les soignants en charge de soigner les malades du coronavirus, du professeur, chef de service, docteur, infirmier, infirmière, aide soignante,personnel en charge de l'entretien et du nettoyage, cadre hospitalier....


























lundi 27 avril 2020

Sormiou, confinés au paradis


Encadrée par les deux presqu’îles de la crête de Sormiou au sud-ouest, et par la
crête de Morgiou au nord-est, la calanque de Sormiou est la plus connue et la
plus fréquentée des calanques de Marseille.
Au fond de la calanque se trouve un grand parking payant, accessible uniquement en dehors
de la période estivale et pour les clients du restaurant ayant réservé.
C’est la plus large des calanques du Parc national des calanques avec ses 61 mètres de long.
Elle est longée de 127cabanons pittoresques et d’un port abrité par une digue avec une mise à
l’eau accessible pour les riverains. Le Maire de Marseille, Jean Claude Gaudin y a même son
cabanon.
Sauf exception, ces cabanons sont gérés par une SCI, la Marie de Sormiou. La plupart des
cabanons sont loués par les mêmes familles depuis des générations. Il faut compter selon la
taille du cabanon, environ 2500 par ans pour pouvoir habiter ces petits logements sommaires,
mais pour y accéder, la liste d’attente est très longue.
Cette calanque est habitée à l’année par une dizaine de personnes.
D’autres y venant occasionnellement ont décidé de se confiner dans ce petit coin de paradis.
Mais la vie ici n’est pas si simple, il n’y a ni eau, ni électricité. Les habitants à l’année ont installé des panneaux solaires sur leur toit et un système de récupération d’eau de pluie avec des cuves
et des pompes leur assurant un certain confort.
Gé, 78 ans, appelé, les Druide par ses amis, est la mémoire vivante de ce village hors du
commun: « Ici, nous n’avons pas d’eau, alors on s’est habitué à boire le pastis sans
eaux... » dit-il d’un air goguenard en bon marseillais.
L’entraide entre les habitant est totale, lorsqu’un d’eux va faire des courses il ne manque pas
d’en informer ses voisins pour leur rapporter ce dont ils ont besoin.
Le confinement ici est plutôt bien vécu, voir même apprécié, en effet, les week-end de beau
temps ce sont des centaines de promeneurs et autres baigneurs qui viennent troubler la
tranquillité des lieux: « parfois on a l’impression d’être au zoo, mais c’est nous les
animaux....limite s’ils ne nous jettent pas des cacahouètes » dit Lionel. Tous semblent
appréhender la fin du confinement et le retour des touristes.
Il faut dire que ce petit coin de paradis est un lieu unique et le confinement dans ces conditions
semblent bien agréable, en tout cas j’ai rencontré des gens heureux, attentifs à leur
environnement et vivant particulièrement bien le confinement.